LE CHOCOLAT DANS VOS CORNETS DE GLACE

CORNET DE GLACE

Que ce soit sa texture, son goût ou sa position stratégique en fin de cône, le chocolat final a su trouver son public. Mais à quoi sert-il précisément ?

Si la glace est consommée depuis l’Antiquité (l’empereur Néron en était notamment un grand amateur, puisqu’il dégustait des sorbets à base de fruits écrasés dans du miel et mélangés à de la neige), le cornet de glace est lui apparu plus tard.

Plusieurs versions existent, mais selon toute vraisemblance, il faut remonter en 1903, quand un émigré italien et vendeur de glaces ambulant nommé Italo Pietro Marchioni dépose un brevet pour sa machine fabricant des cornets de glace.

Face à l’engouement de la population pour les cornets de glace, plus pratiques, plus transportables (et comestibles pour le plus grand bonheur des gourmands !), la production industrielle prend le pas sur la production artisanale. Dans les années 1920, des machines sont développées pour suivre la demande et faire de la glace et du cornet un seul et même produit.

Le cône de glace connaît une nouvelle étape avec la mise au point du célèbre Cornetto dans les années 1960 « après qu’un fabricant de glace napolitain [Spica] soit parvenu à isoler la gaufre de la glace grâce à une couche de sucre, de chocolat et d’huile », rappelle le site web d’Unilever, qui a racheté Spica en 1976.

Protéger l’intérieur du cône…

La raison d’être du chocolat au fond du carnet est donc d’abord fonctionnelle. « Pour garantir une croustillance du cône en gaufrette qui se maintienne dans le temps, il est nécessaire de protéger l’intérieur du cône avec un matériau imperméable à l’humidité contenue dans la glace », explique à actu.fr l’Association des entreprises de glaces (AEG)

Et pas question de remplacer le fameux chocolat par un autre aliment, comme du caramel ou un biscuit, poursuit l’AEG, qui regroupe toutes les grandes marques de glace, telles que Miko, Magnum, Nestlé, Ben & Jerry’s ou encore Häagen-Dazs .

… et satisfaire les gourmands !

Un but fonctionnel, mais pas que ! Le bout de chocolat a aussi été placé en fin de cornet pour une raison « organoleptique », explique l’AEG. Pour rappel, l’adjectif « organoleptique » réfère à tout ce qui peut exciter un récepteur sensoriel (ici, en l’occurrence, le goût et le toucher).

A consommer avec modération

Si vous faîtes partie des puristes qui ne pourraient se passer de cette finition chocolatée, veillez toutefois à rester raisonnable quant à votre consommation de cône glacée. C’est en tout cas ce que recommande le chimiste Bert Weckhuysen de l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas.

Lors d’une conférence en 2016, ce scientifique expliquait en effet que le processus de fabrication de ce bout de chocolat est mauvais pour la santé. En cause : le recours à l’hydrogénation du chocolat pour éviter qu’il ne fonde trop vite mais qui va convertir les acides gras insaturés en acides gras saturés.

Consommés en grande quantité, les acides gras saturés augmentent le taux de mauvais cholestérol dans le sang. Alors cumulés avec une glace déjà riche en sucres et en conservateurs…

Alors les cornets de glace et le délicieux petit bout de chocolat oui, mais avec modération.

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